- Dis-moi Papa ? Comment fais-tu pour l’avoir ?
- C’est très simple mon fils ; j’assure le quotidien, je rassure, je sécurise et il me tombe dans les bras.
- Alors là cher gendre, vous êtes un peu trop simpliste ! Car depuis des années j’ai fonctionné comme vous et je sais qu’il faut plus de finesse.
- Mais je vous assure. Ca marche à tous les coups. Oui quelquefois, il est vrai qu’il faut rajouter un peu de piment, un peu de surprise. Une ou deux fois par an suffit pour le garder.
- N’oubliez pas aussi sa liberté car à trop barricader et à trop posséder, il peut disparaitre.
- Je suis confiant.
- Vous savez, je l’ai déjà vu partir plus vite que vous ne croyez. S’il se trouve auprès d’une personne à la belle âme et de surcroit aventurière, le voilà qui vous échappe.
Suivez mes conseils, très cher : bichonnez-le, protégez-le et surtout aimez-le avec votre cœur. Dans ce domaine, il n’y a pas d’assurance, il n’y a pas de certitude. Sachez donner le vôtre sans rien attendre en retour et vous garderez surement le sien.
A trop vouloir, on se perd ; à bon savoir, on est fier !
- Il est vrai que de temps en temps, je constate qu’il a légèrement bougé et une ou deux fois, j’ai cru l’avoir perdu. Mais il est toujours revenu !
Merci pour les conseils chère belle-mère. Je ne manquerai pas d’y songer, et de m’améliorer pour le garder.
- Pas de quoi. Car vous le méritez.
- Et moi Papa, comment je peux faire pour l’avoir ?
- Toi, mon fils, tu l’as toujours eu. Il est tellement près de toi que tu ne le vois même pas. Moi petit, j’ai perdu celui de ma mère et c’est à ce moment là que j’ai réalisé combien il me manquait.
Toi, il ne te quittera jamais ! Je le sais, j’en suis sûr ; il sera toujours à tes côtés ou que tu ailles, quoi que tu fasses. Et pour te rassurer, sache que tu l’as même en double : le sien et le mien.
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